Le problème des dépôts sauvages est un des axes d’actions de CEVE, qui fin 2021 avait formulé des propositions concrètes lors d’une réunion à SNA dans le cadre du PLPDMA. Depuis, le sujet n’avait pas beaucoup avancé, et une nouvelle réunion avait été programmée le 6/04/2023 avec M. le Vice-Président de SNA, en charge de l’écologie, la transition énergétique et la valorisation des déchets.
Suite à la « manifestation » du 23 mars organisée par l’association ARIA (et soutenue par CEVE) sur le site de la déchetterie de la Chapelle-Réanville, dont les alentours sont très impactés par le problème, cette réunion a été élargie aux maires des communes concernées, et à l’association ARIA.
Ont donc participé à cette réunion : M. le Vice-Président de SNA, les maires ou maires-adjoints de Mercey et la Chapelle-Longueville, M. le Président du SYGOM (exploitant de la déchetterie), les responsables des services concernés de SNA, et les représentants des associations CEVE et ARIA. A noter : pas de représentants de la ville de Saint-Marcel, pourtant invités et très concernés par le sujet.
SNA et le SYGOM ont proposé un état des lieux de l’exploitation de la déchetterie :
- Elle est saturée, notamment du fait de l’insuffisance des structures sur Vernon. Des investissements très importants sont en cours pour un dimensionnement correct sur sur l’agglomération.
- Des actions sont menées à l’échelon plus local : meilleure signalétique dans le déchetterie, distribution de flyers pour inciter au bâchage des remorques, site internet du Sygom mis à jour, ….
- Entretien du site, notamment le nettoyage du bassin aujourd’hui très souillé, …
Les discussions ont en partie porté sur les déchets issus d’activités professionnelles, une partie des dépôts sauvages étant suspectée provenir d’artisans peu scrupuleux. Le problème peut être vu sous de nombreux angles : tarification appliquée par la déchetterie (les citoyens n’ayant pas à payer deux fois : dans la facture de l’artisan… et dans leur feuille d’impôts !), existence ou efficacité des réseaux de collecte des fournisseurs de matériaux, problème spécifique des travaux réalisés « au noir », adaptation des horaires d’ouverture, …
Certaines solutions, telles que des bennes à déchets verts situées à l’extérieur, ont été écartées. Les expériences locales sont négatives sur le sujet, trop peu d’autodiscipline des utilisateurs.
Au final, la réunion fut intéressante et animée… mais sans décision concrète à ce stade. L’objectif était de reprendre contact
La prochaine réunion traitera des problématiques de détection / signalement, avec notamment la présentation de l’outil Sentinelles de la Nature.